13/10/2017 : Homéopathie, la menace du déremboursement


Les conclusions du dernier rapport de l'EASAC http://www.academie-sciences.fr/fr/Communiques-de-presse/communique-de-presse-homeopathie-nuisible-ou-utile.html (Conseil scientifique des Académies des Sciences Européennes), publié le 20 septembre dernier, vont sans doute raviver la guerre entre pro et anti-homéopathie.

Les experts européens ont, non seulement, conclu à « l’absence de preuve solide » quant à l’efficacité des produits homéopathiques mais craignent aussi leur nocivité.

C’est parce que le recours des patients à cette thérapie retarde la consultation d’un médecin ou la prise d’un traitement adapté à leur maladie que les chercheurs en redoutent la nocivité. Mais ils insistent surtout sur « l’absence de preuve solide et reproductible de l’efficacité » de l’homéopathie.

Les membres du conseil insistent, au préalable, sur l’absolue nécessité de laisser au malade le choix de son traitement. Mais ils estiment, dans le même temps, primordial que ce dernier soit correctement informé.

Or, selon leur cmmuniqué publié vendredi dernier, l’analyse des données disponibles montre que chaque fois que l’homéopathie est jugée efficace, cette efficience « peut s’expliquer par l’effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication ».

L’EASAC à demander que les produits homéopathiques affichent, comme tous les autres médicaments, « des preuves vérifiables et objectives » concernant l’innocuité, la sécurité et la qualité.

Ils demandent qu’« à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger », ils cessent d’être remboursés. Ils souhaitent enfin que « les prétentions publicitaires relatives à leur efficacité et à leur sécurité » soient soumises à la production de preuves démontrables et reproductibles.

 

 

  09/10/2017 : Levothyrox, diversification de l'offre de spécialités à base de lévothyroxine


A partir de mi-octobre 2017, les professionnels de santé et les patients souffrant de troubles thyroïdiens disposeront de quatre médicaments :

  • Levothyrox comprimé nouvelle formule (Laboratoire Merck)
  • L-Thyroxin Henning comprimé (Laboratoire Sanofi) disponible de manière pérenne à partir de la mi-octobre 2017
  • L-Thyroxine Serb solution buvable en gouttes (Laboratoire Serb) qui peut être une alternative thérapeutique qui doit prendre en compte la nécessaire priorisation de la prescription aux enfants de moins de 8 ans et aux personnes présentant un trouble de la déglutition.
  • En dernier recours, Euthyrox comprimé (Laboratoire Merck), médicament équivalent à l’ancienne formule de Levothyrox.

Cette spécialité n’étant disponible que pour une durée et des quantités limitées, sa prescription n’est pas conseillée. Si une prescription doit être effectuée, elle devra impérativement être postérieure au 14 septembre 2017 et mentionner spécifiquement la spécialité « Euthyrox » pour pouvoir donner lieu à sa dispensation en pharmacie.

Ces mesures ont été prises afin que les professionnels de santé puissent proposer, après une écoute attentive des symptômes, un choix de traitement pour apporter des solutions à certains patients qui continuent à rencontrer des effets indésirables avec Levothyrox nouvelle formule.

Pour les patients, traités par Levothyrox nouvelle formule, qui sont bien équilibrés et ne présentent pas d’effets indésirables ou seulement des effets indésirables transitoires, il n’y a pas lieu de changer de traitement. Dans tous les cas les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.

Par ailleurs, l’ANSM a réalisé des contrôles de Levothyrox nouvelle formule courant septembre dans ses laboratoires qui ont confirmé sa bonne qualité.

L’ANSM en lien avec les professionnels de santé et les associations de patients ont réalisé deux documents d’information, l’un pour accompagner les professionnels de santé dans leur prescription et leur dispensation, l’autre pour accompagner les professionnels de santé dans l’information aux patients.

  14/04/2017 : Alerte aux pollens


Populations allergiques aux pollens

Chez soi :
- Se rincer les cheveux le soir, car le pollen se dépose en grand nombre sur les cheveux ;
- Favoriser l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil, car l’émission des pollens dans l’air débute dès le lever du soleil ;
- Éviter l’exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes en air intérieur (tabac, produits d’entretien, parfums d’intérieur, encens, etc.).

A l’extérieur :
- Éviter les activités extérieures qui entraînent une sur-exposition aux pollens (tonte du gazon, entretien du jardin, activités sportives, etc.) ; en cas de nécessité, privilégier la fin de journée et le port de lunettes de protection et de masque ;
- Éviter de faire sécher le linge à l’extérieur, car le pollen se dépose sur le linge humide ;
- En cas de déplacement en voiture, garder les vitres fermées.

Être encore plus attentif à ces recommandations en cas de pics de pollution atmosphérique. Des informations sur les épisodes de pollution atmosphérique et les recommandations à suivre sont disponibles sur le site de l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air de votre région.

Population générale

Vous présentez un ou plusieurs des symptômes suivants ?
- crises d’éternuement,
- nez qui gratte, parfois bouché ou qui coule clair,
- yeux rouges, qui démangent ou qui larmoient,
- en association éventuelle avec une respiration sifflante ou une toux.

En cas de gêne répétitive et saisonnière liée à ces symptômes et dans un contexte de fatigue inhabituelle, vous souffrez peut être d’une allergie aux pollens.

L’allergie peut bénéficier de mesures de prévention et de soins. Pour cela demandez conseil à votre pharmacien/ consultez votre médecin.

  13/04/2017 : Nouvelle législation pour Zolpidem (Stilnox) en Avril


Le Journal officiel du 10 janvier 2017 annonce l’application pour partie de la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de zolpidem (Stilnox et génériques) administrés par voie orale.

La mesure entrera en vigueur le 10 avril 2017.

A cette date, la prescription devra être rédigée sur une ordonnance sécurisée et indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage du médicament. 

La durée de prescription restera limitée à 28 jours.

Le chevauchement de deux ordonnances n’est pas autorisé, sauf mention expresse du prescripteur.

Le délai de présentation de l’ordonnance à l’officine de 3 jours ne s'appliquera pas, ni le fractionnement de la délivrance.

Yolande Gauthier

Le moniteur des pharmacie.fr